Latitude 47

A l’origine pensée pour un décor qui évoque l’orée d’une forêt, cette composition refusée car certainement trop abstraite est le portrait d’un lieu et d’une saison.

Réalisée à partir de matériaux trouvés sur place, l’œuvre est l’expression directe de la sensation d’un lieu, d’un jardin au bord de la mer jeté sur papier.

Les terres et les pigments à portée de main sont « cuisinés » à la fois à la manière d’un peintre qui équilibre ses couleurs et compose sa toile mais peut-être surtout à la manière d’un sculpteur qui travaille son geste et donne à voir la matière.

Cette œuvre évoque le mouvement de la nature et des saisons mais aussi celui des continents et des mers. Elle part de la terre comme matériau organique originel pour former une sorte de cartographie qui se joue des échelles et nous invite à repenser les frontières pour voyager dans un univers guidé par les sens.

Cet acte en peinture géolocalisé est le premier d’une série qui se donne pour étude les lumières, les matières, les couleurs et l’atmosphère qui créent l’identité d’un lieu.